samedi 15 avril à 20h30
Complices : Il pleuvait et nous nous sommes rencontré.e.s
Spectacle de danse contemporaine, dans le cadre du festival Essonne Danse 2023
Concept & mise en espace : Andréya Ouamba
Interprètes : Ashley Salla, Alex Garcia, Clarisse Sagna, Samy Dacosta
Création lumière : Cyril Givort
Durée : 1 heure
Ce projet est né de la volonté de deux danseuses et deux danseurs éprouvant le besoin de changer leur manière de voir et concevoir la danse. Se rencontrer, Échanger. Se frotter. Comprendre les différents aspects dramaturgiques de la création chorégraphique.
Ils font appel à Andréya Ouamba pour accompagner leur envie sous forme de training quotidien. Puis à partir du training, tous ensembles se sont adonnés à des expériences de recherche comme pour un laboratoire de création. Ce qui donnera suite à l’élaboration de ce projet pour lequel Andréya Ouamba a proposé une première étape de travail en octobre dernier, en résidence au théâtre de l’Arlequin.
« Masculin féminin, se regarder sans se toucher, se toucher sans se regarder »
« C’est sur une note complice, un regard accordé, que les choses peuvent être possibles entre deux personnes, entre trois personnes, entre plusieurs personnes. Les relations humaines sont identiques à n’importe quelle composition musicale ou chorégraphique : tel un ensemble de musiciens qui ont toujours besoin de bien accorder leurs instruments afin que les notes fassent pleuvoir nos émotions, fassent s’éveiller nos sensibilités profondes, enfouies, cachées. De même, nous avons aussi besoin d’accorder nos regards dans une complicité qui donnerait l’ouverture à des relations plus horizontales, plus harmonieuses. Par l’écoute réciproque les êtres peuvent trouver cet équilibre sensible, au-delà des différences de genre ou de culture.
« Ici, nous essayons de nous raconter nos expériences, bonnes comme mauvaises, nous nous mettons dans une situation d’exposition de nos vécus, à nu dans une adresse de soi vers les autres, une adresse qui serait d’abord tourné vers soi avant qu’elle ne s’ouvre à l’audience. Tantôt animal, objet, idée, tantôt humain, les interprètes, dans une sorte de huit clos, passent d’un état à l’autre, d’un fait à l’autre, récits des uns et des autres pour enfin embrasser la question centrale du projet : les relations femme <=> homme.
« Pour ce projet mon envie est d’explorer notre côté féminin/masculin, d’abord par le corps, par la chaleur de l’humain, la sueur de l’humain, le plus et le moins ou vice-versa, qui sont capables de s’attirer ou pas, de se regarder sans se toucher, se toucher sans se regarder, ou simplement de se sentir mutuellement.
« L’envie est de questionner comment nos corps sont marqués par des traces d’interdits, de tabous, visibles ou pas, d’interroger ce sur quoi nous devons faire silence, par crainte, par pudeur sociétale qui parfois empêche nos corps à s’exprimer, à se raconter. »
Andréya Ouamba
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