Les Archives
QUEL GENRE D’ÊTRES HUMAINS ? : À quelques exceptions près, nous naissons tous avec un corps soit masculin, soit féminin. Puis nous construisons nos images de la masculinité, de la féminité et les habitons plus ou moins bien. Beaucoup de cette construction est prédéterminé par l’héritage des millénaires de société patriarcale. Le commerce et la pub boostent cet héritage en nous présentant à chaque coin de rue des standards masculins ou féminins tels que les a formatés l’autorité des mâles. Dans nos conversations, nos attitudes…
ESSONNE MALI, L’AVENTURE PREND DE L’AMPLEUR : Le département de l’Essonne est jumelé à trois villes du Mali, Dièma, Douentza et Nioro du Sahel, une coopération décentralisée ancienne et chaleureuse, mais encore insuffisamment connue. Cette année, le Conseil départemental a décidé de lui donner davantage de rayonnement à travers une semaine culturelle dont la première édition se tiendra au mois de décembre prochain…
Durant les dernières décennies, l’imaginaire marchand a pris une place démesurée dans nos représentations et dans notre langage.On apprend désormais à nos enfants « à bien se vendre », expression courante dont l’obscénité devrait nous faire dresser les cheveux sur la tête.On croit spontanément que ce qui n’est pas sanctionné par un prix est sans valeur, oubliant que l’essentiel est « sans prix »…
Bamako, août 2016. Avec les artistes de la compagnie BlonBa, nous engageons les répétitions d’Un appel de nuit, pièce écrite par l’auteur malien Moussa Konaté récemment décédé après des années d’un exil mélancolique à Limoges. Ce spectacle qu’on verra au printemps à l’Arlequin pour sa création française nous fait vivre le voyage intérieur…
- Octobre - Décembre 2015
- Janvier - Mai 2015
- Octobre - Décembre 2014
- Janvier - Juin 2014
- Octobre - Décembre 2013
L’Arlequin est un théâtre de proximité. À cent pour cent. Le tarif, la programmation, l’atmosphère familiale, les services rendus aux groupes amateurs, la convergence recherchée avec le monde associatif ou les services locaux, tout concourt à faire de ce lieu un portail largement ouvert aux voisins et aux voisines vers les joies de l’art. À tout spectateur qui franchit le seuil de la verrière, Maria, Laurence, Pierre, moi-même voulons pouvoir dire : « Vous avez quitté chez vous, vous êtes arrivés chez vous »…
Dans un monde équilibré, tous les habitants de la planète bénéficieraient de la médecine moderne et l’humanité aurait les moyens de contrôler les épidémies mortelles. Dans un monde équilibré, nul ne prendrait plus le risque de mourir noyé pour trouver loin de chez soi de quoi subsister…
Le mot diversité est souvent employé pour désigner la multiplicité des cultures. Le théâtre de l’Arlequin en est friand et, au cours des ans, ses spectateurs ont pu découvrir des œuvres venues de tous les continents. Mais pour le
premier trimestre de la saison 2014-2015, c’est la diversité des styles et des genres qui est proposée au public valdorgien : clown, théâtre musical, conte, théâtre d’objet, rire, tragédie…
À chaque représentation, la scène du théâtre se fait centre du monde. Une communauté humaine se réunit, place son âme en position de guet et le spectacle commence. On rit ensemble. On verse ensemble des larmes. Les gorges se nouent puis se dénouent ensemble…
Une femme au corps de rêve, tirée à quatre épingles et récurant le sol d’une cuisine de 60 m 2 , c’est une fiction. L’amour sans issue que l’ardent Roméo voue à la ravissante Juliette, ça aussi c’est une fiction. Les deux fictions peuvent séduire. Mais la séduction de l’une est un piège destiné à aimanter nos désirs vers un produit nettoyant…
Chacun suit la grave crise que traverse le Mali. Notre théâtre a été confié à la compagnie BlonBa, dont l’origine et l’activité principale sont à Bamako. Dans cette période troublée qui a provoqué la fermeture de notre salle bamakoise, la communauté d’agglomération a décidé d’établir un nouveau pont entre le Val-d’Orge et la vie culturelle du Mali. C’est un soutien de taille…
C’est avec le Don Giovanni de Mozart, un des sommets de la musique occidentale, que l’Arlequin ouvre l’année 2013. Cette version en opéra de poche, créée dans notre théâtre, signe le grand retour de la cantatrice Maryline Fallot, après une pénible maladie. Moment précieux de proximité avec un chef-d’œuvre « de chez nous ». Et puis, en février, les marionnettes du Rajasthan conduiront le bal à travers la féerie des musiques indiennes, nous faisant pénétrer dans une des civilisations les plus glorieuses et les plus sophistiquées qu’ait produites le génie humain…
Dans L’Or, un texte limpide et paradoxal, Blaise Cendrars raconte l’histoire du général Suter, un pionnier de la
conquête de l’Ouest ruiné parce qu’on découvre sur ses terres des gisements du précieux métal. C’est par une adaptation théâtrale de ce beau récit que l’Arlequin ouvrira son premier trimestre d’activité. Les mauvais esprits pourront y lire une métaphore de la crise financière qui secoue la société. Nous ne les en découragerons pas…
L’Arlequin fonctionne à plein. Quand on en fait la liste, les activités qui s’y déroulent de jour en jour forment un
paysage très riche, très varié. Il y a bien sûr les représentations publiques, avec des spectacles d’une grande diversité de genre, de ton, de disciplines artistiques, qui bénéficient désormais d’un public assidu…
L’activité de BlonBa* se développe impétueusement à Bamako, où la compagnie, sa salle, son implication dans l’audiovisuel ont acquis un rayonnement considérable. L’Arlequin est un point d’appui pour l’ouverture au monde de cette expérience d’abord malienne. On peut y voir aussi le germe d’une modification très positive dans la conversation des cultures…
- Octobre - Décembre 2011
- Janvier - Juin 2011
- Octobre - Décembre 2010
- BlonBa à Saint-Chamand
- Janvier - Mai 2010
Après un mois et demi de travail à l’Arlequin, la compagnie L’Art mobile y présente en ouverture de saison « Noces », son nouveau spectacle, œuvre de sept auteurs contemporains. Cet engagement de notre théâtre pour la création répond à une vraie urgence, dans ces temps où des forces si puissantes nous poussent à la soumission…
Présentée dans six capitales francophones (mais à Morsang avant Paris !), « Vérité de soldat », la dernière création de BlonBa, a bénéficié d’une presse exceptionnelle. Deux pages dans le quotidien Libération ont également salué la
création à l’Arlequin de « Bleu de mes rêves »…
L’art comporte toujours un acte d’indépendance : placer son âme en dehors des sentiers battus, l’élargir. L’indépendance est aussi un mot politique, qui évoque l’accession d’un pays sous tutelle à la souveraineté. L’indépendance, la nôtre comme celle des nations, n’est jamais acquise. L’Arlequin veut la faire vivre…
BlonBa, qui tient une place centrale dans la vie artistique bamakoise, a donné près de trois cent cinquante représentations théâtrales en Europe. Depuis l’an dernier, à l’occasion du festival, son équipe propose un
programme artistique original dans le quartier avignonnais de Saint-Chamand. « BlonBa à Saint-Chamand » n’est pas seulement une porte ouverte sur le Mali. C’est aussi une façon de donner la parole à des « périphéries » où bat le cœur du xxi siècle. www.blonbaculture.com…
La diversité est une des marques de fabrique de l’Arlequin. La programmation du premier semestre 2010 en est le témoignage. Diversité musicale avec une soirée consacrée aux grands airs d’opéra français, une veillée de chasseurs mandingues ou une « conférence jonglée » sur les musiques et les instruments du Laos. Diversité littéraire avec des textes classiques — Le Mariage de Figaro de Beaumarchais ou Les Paradis artificiels de Baudelaire —, en même temps que des créations d’aujourd’hui…
- Novembre - Décembre 2009
- Avignon 2009
- Mars - Mai 2009
- Concours d’affiche
- Ouverture : Nov 08 - Mars 09
Nous commençons cette deuxième saison de l’Arlequin avec beaucoup d’espoir, mais aussi quelques solides difficultés, financières notamment. J’ai dû alléger la programmation initialement prévue jusqu’à Noël. Elle constitue en quelque sorte une « pré-saison » qui va permettre de relancer les grands axes de notre action, sans hypothéquer l’avenir…
Les civilisations d’Afrique ou les quartiers populaires des villes de France sont placés en périphérie du monde officiel, de la culture officielle, de la création des signes et du langage réputés légitimes. Avec l’initiative « L’Afrique à Saint-Chamand », BlonBa et le centre social La Fenêtre ont voulu retourner les hiérarchies convenues, mettre au centre l’Afrique et les « quartiers ». Le théâtre sait faire ça…
L’Arlequin est un théâtre de la communauté d’agglomération du Val-d’Orge, confié à BlonBa, une compagnie théâtrale née au Mali. L’Arlequin donne une voix aux différentes cultures du monde. L’Arlequin veut s’ouvrir à tous les publics et faire mentir ceux qui pensent : « Le théâtre, ce n’est pas pour moi »…
Concours d’affiche : l’Arlequin théâtre ouvert. Le théâtre de l’Arlequin va ouvrir ses portes à l’automne 2008. Il est une institution de l’agglomération du Val-d’Orge dans la banlieue sud de Paris. Sa direction a été confiée à BlonBa, structure artistique du Mali également bien implantée en France…
L’Arlequin veut faciliter l’accès de tous au théâtre d’aujourd’hui. Trop souvent, cet art est considéré comme réservé à des élites. Beaucoup de gens n’y vont pas parce qu’ils ont le sentiment que « ce n’est pas pour eux ». À l’Arlequin, nous allons essayer de désintimider le rapport à l’art en associant chaque fois que possible et très librement les associations, les institutions, les groupes humains qui font la vie de l’agglomération…