Samedi 18 janvier à 20h30
Théâtre, solo, tout public à partir de 10 ans, durée 1h10
Adaptation théâtrale de son roman : Joblard, t’es le meilleur ! Editions Aaarg (Marseille)-2014
Réservations recommandées . 
Notre théâtre ne compte que 84 places, il est donc prudent de réserver. Les billets sont achetés sur place au tarif de 2€, 5€ ou 10 € au choix du spectateur, 1€ pour les moins de 12 ans. Le placement est libre. Les places réservées doivent être retirées 10 mn avant le spectacle. Ensuite, elles peuvent être remises à la disposition du public.
Un homme, un texte, un public.
Joblard veut se foutre à l’eau, ce qui ne veut pas dire qu’il va arrêter de boire. C’est pour ça qu’il est là, face à nous, à faire le bilan de sa vie en attendant d’avoir le courage de rejoindre les canards une bonne fois pour toutes.
« Je m’appelle Joblard. Etienne Joblard. Mais tout le monde m’appelle Joblard, enfin pour ceux qui m’appellent encore. Parfois j’ai le droit à du Joblard Etienne sur des courriers que je me garde bien d’ouvrir. Les enveloppes à fenêtre ça n’ouvre que sur des emmerdes. Bref, je suis un type dont le passé pollue le présent et qui n’a pas d’avenir. « Né par hasard et mort comme un con », belle épitaphe ! J’en suis là de mes réflexions, au bord du canal. A une époque, c’est vrai, j’avais le vin gai. Je traînais dans tout ce qui se faisait de bars branchés et j’avais même ma petite réputation comme rigolo. On se poussait du coude avec un grand sourire quand je me radinais pour l’apéro : « Tiens v’là Joblard, qu’est-ce qu’il va nous inventer comme connerie encore ? »
Mais l’arrivée de Grand Max va raviver sa soif et son envie de boire va l’entraîner dans une succession surréaliste de déboires. Repartir à la conquête de sa « Chôse », son amour perdu, avec sur sa route des mafieux russes, des flics français, des macchabés mais aussi une belle brochette de clampins. On a beau vouloir en finir avec la vie, c’est toujours elle qui a le dernier mot.
« Pour un type qui avait décidé de baisser les bras, je trouve que je commence à avoir des journées chargées »
C’est l’histoire qu’il vient nous narrer.
LA PRESSE
Cette plume acérée, d’une lucidité désespérée mais électrisante, c’est à Jean Marc Royon qu’on la doit. (…) Sa gouaille récalcitrante, son élégante pugnacité face aux sursauts de dignité, tiennent en haleine puis nouent la gorge. Julie Bordenave, Revue Théâtre(s)
MERCI TATO
La programmation de ce spectacle est le fruit d’une « carte blanche » offerte à l’ami Tato Jurado pour ouvrir l’année 2020. Sans Tato, pas d’Arlequin. C’est à lui en effet qu’on doit d’avoir transformé un ancien cinéma abandonné en salle de spectacle, notre Arlequin d’aujourd’hui. Nous avons souhaité qu’il ajoute sa marque à celle de l’équipe actuelle dirigée par Jean-Louis Sagot-Duvauroux. Il a choisi d’inviter un compagnon de route de son aventure théâtrale, contribuant à retisser ainsi l’histoire de notre lieu. Merci Tato !
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