Samedi 11 février à 20h30 – Dimanche 12 février à 17h
La Traviata
de Giuseppe Verdi
Opéra de poche
Compagnie OperaÈMobile – Mise en scène : Mathilde Bost – Pianiste : Quentin Lafarge – Avec : Marie Cordier (soprano), Léo Muscat (ténor), Fabien Galvier (baryton)
Alfredo Germont, jeune homme de bonne famille, tombe amoureux d’une courtisane en vogue, Violetta Valéry. Belle, séductrice, mais aussi généreuse et passionnée, Violetta abandonne sa vie de femme dévoyée (Traviata) pour vivre pleinement son histoire d’amour avec Alfredo. Mais les obstacles sont nombreux pour ceux qui veulent changer de vie et de classe sociale. La colère de la bourgeoisie : le père d’Alfredo n’accepte pas ce concubinage scandaleux. La maladie : Violetta est atteinte de tuberculose, ses jours sont comptés. Et la mort : comme ultime solution et rédemption.
Sans trahir la musique de Verdi et le livret de Francesco Maria Piave, Opéra E Mobile adapte « La Traviata » pour 3 chanteurs (1 soprano, 1 ténor, 1 baryton) et un pianiste.
Les textes français qui expliquent l’histoire sont tirés de « La Dame aux Camélias » d’Alexandre Dumas fils, du livret traduit et d’une écriture collective au plateau. OperaÈMobile invite le public à vivre le spectacle de l’intérieur, tout près des artistes lyriques. La mise en scène se veut quasiment invisible, réinventée à chaque représentation pour s’adapter à chaque lieu. Chanter devant un château, au milieu d’une cité, sur une scène de banlieue ou sur une place publique : partout l’opéra doit être à sa place. Un travail qui entre à merveille dans notre grand théâtre de petite taille, comme l’expérience l’a déjà montré.
Ce que nous en dit la metteuse en scène
“La Traviata” est l’opéra des oppositions et des conflits, qu’ils soient sociaux, moraux, mais également dans les humeurs passant du rire aux larmes, de la foule à la solitude. Ces contrastes sont intégrés dans le spectacle, même s’il ne comporte que trois chanteurs, car ils sont l’ADN de cet opéra : ils lui donnent son rythme et sa dramaturgie si particuliers. Dans notre spectacle, les spectateurs revêtent le rôle d’invités de Violetta et trinquent avec elle au son du “Libiamo”. Mais ils sont également au cœur de la création, enveloppés dans l’univers sonore.
A défaut de récitatifs (nos chanteurs n’interprètent que les airs), ils sont remplacés par des moments joués où notre directeur musical, Quentin Lafarge, prix de composition du Conservatoire National Supérieur de Musique, a travaillé avec un sound designer spécialisé en immersion auditive au cinéma. Ce travail met en valeur l’opposition entre la pureté vocale d’un air évoquant la solitude, et l’effervescence d’un monde bouillonnant et contrasté.
Monter “La Traviata” c’est aussi tomber sous le charme d’une série de véritables tubes, des airs lyriques d’une rare beauté où les voix sont poussées très loin dans leur technicité par Verdi. Ne dit-on pas que le rôle de Violetta est une véritable prouesse pour l’interprète et que trouver son interprète est rare ?
Mathilde Bost
OperaÈMobile : PROPOSER LES JOIES DE L’OPERA AU PLUS GRAND NOMBRE
Les accessoires et le décor sont réduits au minimum. Avant tout nous cherchons à utiliser dans nos spectacles la personnalité des lieux qui nous accueillent et leurs potentialités
- Et avec notre époque Nous questionnons chaque opéra pour lui donner une approche plus contemporaine, en quoi le message qu’elle véhicule nous parle aujourd’hui
- Avec OperaÈMobile l’opéra fait corps avec l’espace de jeu et donne une place différente à la musique lyrique plus proche de son public, plus improvisée et plus partagée
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