10e anniversaire de la réouverture de l’Arlequin
En préface, à 15h, une table ronde : Le théâtre, du local au mondial (entrée libre)
Deux caractéristiques fondent l’identité de l’Arlequin : une politique délibérée de proximité qui offre aux habitants du Cœur d’Essonne un large échantillon de la création contemporaine pour un tarif permettant de venir au théâtre autant de fois que possible ; une ouverture sur le monde marquée notamment par le fait, unique en France, que le théâtre a été confié à l’antenne française d’une compagnie née en Afrique (Mali). Dix ans d’expérimentation donnent à l’équipe de l’Arlequin et à son public un vrai savoir sur ce qui pourrait apparaître comme un exercice d’équilibriste, mais qui s’est vécu avec beaucoup de naturel. Signe des temps ?
Cette expérience sera l’occasion d’aborder avec un panel d’intervenant(e)s aux parcours riches et divers quelques unes des questions qui hantent notre XXIe siècle : quelle relations concrètes la « proximité » entretient-elle avec la mondialité culturelle ? Comment se croisent les proximités physiques et virtuelles ? Comment se nouent et se dénouent les éloignements produits par l’Histoire et les fractures de la société ?
Le débat sera ouvert par Marjolaine Rauze, vice-présidente de Coeur d’Essonne Agglomération en charge de la Culture, maire de Morsang-sur-Orge. Il sera animé par Jean-Louis Sagot-Duvauroux, directeur de l’Arlequin, il réunira :
Serge Kakudji, chanteur haute-contre, entre enfance congolaise et scènes lyriques d’Europe.
Mantchini Traoré, ancienne administratrice de la Cie BlonBa à Bamako, chargée de projet Production à l’Institut français
Nicolas Roméas, chroniqueur culturel, directeur de L’Insatiable (l’art, principe actif)
Martine Guilbault, proviseur, et Anne-Lise Maraux, enseignante référente de l’Arlequin au Lycée professionnel André-Marie Ampère de Morsang-sur-Orge, établissement engagé depuis plusieurs années dans de nombreuses initiatives d’action artistique avec le théâtre.
Audrey Lehont, cinéaste, auteure de performances vidéo, animatrice de la société de production essonnienne Marianne Films. Audrey Lehont a notamment réalisé « De la rue à la danse », documentaire sur la « conversion » d’enfants de la rue bamakoise à la danse contemporaine, dont Souleymane Sanogo.
Dénètem Touam Bona, écrivain, philosophe, auteur notamment de « Fugitif, où cours-tu ? », un essai sur le marronnage (PUF 2016)
La table ronde sera rythmée par un air interprété par Serge Kakudji et des images du film d’Audrey Lehont « De la rue à la danse ».
20h30 – Soirée rumba avec Ballou Canta
Ballou CANTA (voix) – Cain MADOKA (guitare rythmique, voix) – Michel LUMANA dit Michel bass (basse) – Déoperis KOUETI (clavier) – Komba MAFWALA (batterie)
Ballou Canta, est sans doute, le chanteur congolais (RDC) le plus connu de la diaspora et de la musique de ce pays. Voix d’or de la rumba et du soukous, son élégance porte un art de vivre nommé “Boboto” en lingala. Pilier du Bal de l’Afrique enchantée, du groupe Black Bazar, et de Nzimbu, le dernier projet de Ray Lema, Ballou participe au succès de nombreux artistes ( Manu Dibango, Théo Blaise Nkounkou…)
Les oreilles sont invitées, portes d’entrées des nuits de fêtes. Les pieds aussi, pour toutes celles et tous ceux que les démangeaisons rythmiques de la rumba contraindront à entrer dans la danse… Dans la chaleur de Kinshasa, préparez vous donc à la plus douce et endiablée des soirées !
Un petit aperçu sur http://balloucanta.com/
Réservations recommandées
Notre théâtre ne compte que 84 places, il est donc prudent de réserver. Les billets sont achetés sur place au tarif de 2€, 5€ ou 10 € au choix du spectateur, 1€ pour les moins de 12 ans. Le placement est libre. Les places réservées doivent être retirées 10 mn avant le spectacle. Ensuite, elles peuvent être remises à la disposition du public.
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