
de et par Ladji Diallo
Aide à l’écriture et mise en scène Alberto Garcia Sanchez
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Troisième et dernier opus d’une trilogie, Malliroots est un voyage miroir au cœur de l’Afrique : d’un côté, un Franco-Malien ; de l’autre côté, des Maliens qui voudraient bien être «francos».
Pourquoi partons-nous ? Qu’avons-nous à gagner ? Qu’avons-nous à perdre ?
AN KA TAA !
Pourquoi partons-nous ? Qu’avons-nous à gagner ? Qu’avons-nous à perdre ?
AN KA TAA !
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TROISIEME ET DERNIER VOLET DU TRIPTYQUE
Ladji Diallo est déjà venu deux fois raconter ses histoires – son histoire et les histoires qui la peuplent – au théâtre de l’Arlequin. Un adolescent de la banlieue parisienne s’enflamme pour le théâtre à la découverte de l’Antigone de Sophocle (J’kiffe Antigone). Un homme de théâtre de la région parisienne décide de s’installer avec sa famille dans une vallée des Pyrénées (Ma vallée, un truc de fou). Le troisième épisode arrive : « Maliroots An ka taa ». Anka taa : on y va, en langue bamanan… Et en effet, Ladji nous emmène avec lui dans ce voyage au pays de ses parents.
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Ce spectacle est programmé dans le cadre de l’EM FEST, le festival Essonne Mali promu par le département de l’Essonne. Il s’inscrit également dans le « mois de BlonBa », du nom de la compagnie malienne à qui a été confié l’Arlequin, moment de découverte de la création africaine ou liée à l’Afrique. Ce spectacle qui donne la parole à un enfant français de parents maliens vient après la programmation de Un appel de nuit, qui explorait déjà les débats intérieurs qui traversent l’émergence, dans les sociétés françaises et maliennes, d’appartenances à des sources culturelles historiquement et géographiquement éloignées.
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LA QUE TOUT COMMENCE
Dernier opus de ce triptyque où Ladji Diallo nous fait vibrer de ses plus incroyables découvertes. La course s’achève ici et c’est pourtant là que tout commence : au Mali.
Après les Pyrénées, après Antigone, le conteur nous plonge au cœur de son grand voyage initiatique au pays de ses ancêtres.
Une rencontre choc entre ce jeune banlieusard et la terre d’Afrique, qui le submerge de son art de vivre, du feu de sa parole, de la poésie du fleuve Niger, de ses griots, de sa musique, de sa danse. Cette Afrique qui révèle à ce jeune venu de France le conteur qui sommeillait dans sa grotte intérieure.
Comment ce conteur va t-il nous immerger dans cette belle Afrique ? Comment allons-nous assister à la naissance de la parole en lui ? Comment la réalité de jeunes migrants va t-elle s’articuler avec la sienne ? Si Ladji était né au Mali, la France serait-elle devenue son Eldorado ?
Après les Pyrénées, après Antigone, le conteur nous plonge au cœur de son grand voyage initiatique au pays de ses ancêtres.
Une rencontre choc entre ce jeune banlieusard et la terre d’Afrique, qui le submerge de son art de vivre, du feu de sa parole, de la poésie du fleuve Niger, de ses griots, de sa musique, de sa danse. Cette Afrique qui révèle à ce jeune venu de France le conteur qui sommeillait dans sa grotte intérieure.
Comment ce conteur va t-il nous immerger dans cette belle Afrique ? Comment allons-nous assister à la naissance de la parole en lui ? Comment la réalité de jeunes migrants va t-elle s’articuler avec la sienne ? Si Ladji était né au Mali, la France serait-elle devenue son Eldorado ?
Le Monde
Par son interprétation très réaliste, qui sent le vécu, Ladji Diallo parvient à nous rendre très attachants ces jeunes de banlieue (…). Le tout sans jamais sombrer dans une vision négative des choses et en parvenant toujours, au contraire, à faire rire le public de bon cœur même dans les situations les plus tragiques. (…) Un remarquable talent de narrateur et une énergie à toute épreuve… »
Ladji Diallo : « Tant de riches rencontres »…
Je suis né à Paris, rue Saint Maur, y ai vécu neuf ans, puis j’ai immigré en banlieue, laissant traîner derrière moi un tronc nu…
À vingt et un ans, je ressens le besoin de nourrir mes racines, restées quelque part au Mali, le long du fleuve Niger, pour m’épanouir dans un pays qui est le mien, la France, sur une terre qui n’est pas la mienne.
Cette quête d’identité me guide dans les profondeurs de l’Afrique, où l’art et le sacré sont intimement liés.
L’Afrique se révèle peu à peu. Je m’en imprègne, j’en vis et j’en ris.
Ma rencontre avec le grand Griot Sotigui Kouyaté, ses enfants Hassane et Dani, me propulse dans l’art de conter.Aujourd’hui, voilà huit ans que je vis en pleine montagne, dans une belle vallée des Hautes-Pyrénées. La nature m’instruit d’une sagesse insondable. Les habitants, les animaux, les mythes et légendes, tant de riches rencontres qui me permettent, tout doucement, de m’ancrer dans cette terre pyrénéenne.
Ma parole est façonnée par ces diversités culturelles qui donnent à mon travail une dimension universelle. »
Crédit photo : J.Jacques Abadie
Réservations recommandées
Notre théâtre ne compte que 84 places, il est donc prudent de réserver. Les billets sont achetés sur place au tarif de 2€, 5€ ou 10 € au choix du spectateur, 1€ pour les moins de 12 ans. Le placement est libre. Les places réservées doivent être retirées 10 mn avant le spectacle. Ensuite, elles peuvent être remises à la disposition du public.
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